Jeter l'ancre : s'ancrer quand les émotions font tempête.
- juliecroguennec

- 26 nov.
- 2 min de lecture
Il y a des moments où tout bouge à l’intérieur.
Le cœur s’accélère, les pensées tourbillonnent, le corps se tend.
Comme si une tempête se levait sans prévenir, emportant avec elle nos repères.
Dans ces instants là, on peut avoir l’impression d’être balloté, dépassé, submergé.
La sophrologie offre alors un geste simple, essentiel, presque vital : jeter l’ancre.
Quand la tempête émotionnelle se lève
Les tempêtes intérieures ne sont pas “dans la tête”.
Elles traversent le corps : tensions soudaines, respiration courte, gorge serrée, ventre noué, agitation nerveuse, difficulté à se poser.
C’est un système nerveux qui bascule en mode “urgence”.
Et dans ce chaos, le premier réflexe serait de lutter, d’arrêter, de contrôler.
Mais la voie la plus efficace est souvent la plus simple : revenir au corps, revenir aux appuis, revenir à ce qui ne bouge pas.
Jeter l’ancre : la première réponse du corps
Jeter l’ancre, c’est décider de descendre en soi, plutôt que de monter dans la tempête.
C’est choisir la stabilité, même si tout s’agite autour.
En sophrologie, cela peut prendre différentes formes :
1. S’ancrer dans les appuis
Sentir la plante des pieds, le poids du corps, la verticalité de la colonne.
Lourdeur, densité, enracinement.
2. Ralentir la respiration
Inspiration douce...Expiration plus longue...
Le souffle devient une corde solide, une descente progressive.
3. Revenir à une seule sensation
Une zone du corps qui ne bouge pas, une main posée, une chaleur, un contact, un point d’amarrage.
Petit à petit, le corps retrouve un sol intérieur.
La tempête est toujours là… mais vous ne dérivez plus.
Une tempête ne dure jamais
Le but n’est pas d’effacer l’émotion, ni de se couper de ce qui se passe.
Le but est de traverser sans se perdre.
Lorsque l’ancre est posée, le système nerveux reçoit un signal clair :
“Je suis en sécurité. Je peux me calmer.”
Et alors, comme la mer après le vent, le corps s’apaise, les pensées se clarifient, la respiration retrouve son rythme.
Le calme revient par le bas, par le centre, par la présence.
Il existe en chacun de nous une ancre intérieure, un geste simple, un retour vers soi capable de traverser les plus grandes vagues.
Quand les émotions font tempête, vous pouvez choisir de descendre, de vous déposer et de laisser l’ancre vous retenir au cœur de vous-même.
Un geste de stabilité, un geste de présence, un geste de douceur.
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